Le Concile de Trente en 1542 réaffirme la doctrine de la Présence réelle, et promeut ainsi le culte rendu au Saint Sacrement qui se répandait peu à peu.


A Milan dans le courant du XVI ème siècle, puis à Rome, s’étend une forme de prière appelée « les Quarante heures » devant le St Sacrement avec des prières d’expiation adressées à Dieu en se relayant d’une église à l’autre. Le Pape Clément VIII à Rome en codifia la pratique qui s’étendit au monde entier en 1592; ainsi naissait l’Adoration perpétuelle dans un but d’expiation et d’exaltation.

Progressivement vont apparaître dans l’Eglise des ordres cloîtrés où l’Adoration du St Sacrement est perpétuelle.

L’Adoration nocturne pour les fidèles laïcs se développe au XIX ème siècle, plus particulièrement dans les grandes villes.

Hermann Cohen , devenu carme, doit à l’Eucharistie sa grâce de conversion au catholicisme, il dit lui-même : « Je suis un enfant du Très St Sacrement, un être qui a été régénéré et tiré de l’abîme par cet admirable mystère, et qui ne respire et ne veut respirer que par et pour Jésus Christ. » Il va fonder pour les hommes le 6 décembre 1848, à Paris à Notre Dame des Victoires l’Oeuvre de l’Exposition et de l’Adoration nocturne ; il y est encouragé par Mgr de la Bouillerie alors vicaire général à Paris.

Cette Œuvre donnera naissance, plus tard, le 6 décembre 1878 à l’Oeuvre de l’Adoration nocturne à Montmartre.

ND_des_Victoires_ex_voto_4_-mgr_de_la_Bouillerie_-_Copie_-_Copie.jpg

Cette plaque commémorative se trouve dans l’église Notre Dame des Victoires à Paris

[/ Sr M.Clarisse/]