Cette charmante histoire, dans un train en 2015, éclaire notre vocation d’Apôtre et de priant: être signe pour aujourd’hui.
Dans un compartiment SNCF, un jeune 16-18 ans s’approche de moi.
«Je voudrais vous parler un instant», et le voilà occupant la place vide près de moi.
«Ma grand mère est très malade, elle va mourir, je voudrais que vous priez pour elle».
Or, j’égrenais discrètement mon chapelet confiant à Marie mes compagnons de route comme j’ai l’habitude de le faire quand je voyage.
C’est spontanément que je réponds. « Eh bien prions ensemble Marie pour grand Mère. Y a t-il une prière que vous connaissez? Je vous salue Marie… Notre Père …? »
« Oh! je suis allé au catéchisme mais je ne me rappelle pas bien ».
Alors montrant mon chapelet, « voulez-vous que nous disions ensemble une dizaine de chapelet? »
Et aussitôt, à mi voix : » Notre Père qui est aux cieux… » Guillaume reprend après moi puis avec moi…
Quelques mots échangés sur la vie éternelle, près de Dieu, et confiant grand mère à la tendresse du Père.
Guillaume regagne sa place.
Lorsque je suis descendue, il était là près de moi, prenant ma valise, et descendant avec moi sur le quai, il me regarde et me dit « merci, je n’oublierai pas mon voyage « et vite il est remonté dans le train.
Merci Guillaume, merci pour ta foi: un clin d’œil du ciel qui nourrit notre espérance.
[/Sr M.Christiane/]