Cette année, pour ceux qui ne pouvaient pas aller aux JMJ en Australie, les JMJ « à la française » ont eu lieu à Lourdes.
Cet été 2008, les JMJ « à la française » ont eu lieu à Lourdes, en union avec le Pape Benoît XVI et les jeunes du monde entier à Sydney. En tant que membres de l’équipe de « Service National des Vocations (SNV) », j’y ai participé. Notre rôle était d’écouter les jeunes, leur donner des informations, éventuellement des conseils et faire connaître la responsable du service diocésain des vocations des lieux où ils habitaient.
Les jeunes se pressaient au Pavillon, et cela m’a permis de rencontrer beaucoup d’entre eux. Je ressentais une grande joie parce qu’ils se confiaient à moi. Je savais le petit nombre des vocations en Europe, et pourtant, ce qui m’a étonnée c’est que plusieurs jeunes de 20 à 25 ans se sont intéressés à la vie religieuse. Mais ils ne voulaient pas le reconnaître: ils avaient peur de répondre à l’appel de Seigneur, ils étaient inquiets, ne voulaient pas renoncer à leur vie actuelle. En les écoutant, je me suis dit que tous les jeunes, partout, au Japon comme ailleurs, avaient les mêmes sentiments. Et en dépit de leur fuite, le Seigneur les appelle, sans cesse, avec persévérance, là où ils sont. J’ai été émerveillée de le découvrir.
Les JMJ ont commencé par un « Rock concert » à l’Eglise Ste. Bernadette, avec le rythme du rock, les paroles de louange et d’actions de grâce. Par la danse et les chants, enthousiasmés par la musique, les jeunes de tous pays manifestaient la joie de se réunir. En même temps ils n’oubliaient pas leurs amis handicapés et le manifestaient par de petits gestes, c’était très sympa.
Quand les images en direct des JMJ en Australie ont été diffusées sur les grands écrans, nous nous sentions très proches d’eux, comme si nous étions sur place. Surtout au moment où le Pape Benoît XVI est apparu sur l’écran, tout le monde a applaudi en éclatant de joie.
Cette solidarité des jeunes du monde entier nous donne beaucoup de courage, force et espérance, n’est-ce pas ?
J’ai rencontré beaucoup de malades, handicapés, blessés, mentalement et psychologiquement, et j’ai pensé à la vie de la Vierge Marie, à celle de Ste. Bernadette qui était si humble et peineuse, dans une foi toute simple. Ceux qui sont abaissés, Dieu les élève dans le Royaume de Dieu, j’y crois! N’est-ce pas en passant par la pauvreté, la peine et la souffrance que le Seigneur reçoit la joie de la victoire de la Résurrection. Cela m’a beaucoup encouragée pour avancer de nouveau avec vous, mes Sœurs. Union dans la prière.
S. Marie Arisa (Sœur japonaise en France)